Autoédition et illustration jeunesse : créer, publier et se faire remarquer par une maison d’édition

Découvrez comment un auteur illustrateur navigue entre autoédition et recherche de maison d’édition pour ses albums jeunesse, avec des conseils et des coulisses du métier.

Créer un livre : entre espoir, patience et vulnérabilité

Dans le parcours d’un auteur illustrateur, il existe un moment suspendu : celui où l’on envoie son manuscrit ou ses planches à une maison d’édition. On y glisse, entre deux pages soigneusement travaillées, une part intime de soi.

Cette histoire, façonnée au fil de semaines ou de mois, est prête à rencontrer le monde. Et pourtant, le plus difficile commence au moment où l’on remet son travail à quelqu’un d’autre.

Le parcours éditorial : entre silences et espoirs

Chercher une maison d’édition, c’est avancer sur un chemin d’incertitudes.

Certaines maisons répondent rapidement, d’autres mettent des mois… et beaucoup ne répondent pas du tout. On rafraîchit sa boîte mail, on espère. On se dit : « Peut-être aujourd’hui ». Puis le silence s’installe. Long, épais, parfois plus parlant qu’un refus.

Parfois, un message finit par arriver. Bref, impersonnel. Une formule automatique. Ces personnages que l’on aime comme des enfants n’ont parfois pas été rencontrés.

Et pourtant, malgré les portes closes et les réponses pré écrites… on continue. Parce que créer vient de plus profond que la peur, qu’un seul regard peut tout changer et qu’il suffit d’un éditeur qui voit, qui comprend, qui ressent.

Autoédition vs édition traditionnelle : trouver le juste équilibre

L’autoédition n’est pas un renoncement. C’est un acte d’autonomie et un outil d’apprentissage. Elle permet de publier ses albums jeunesses sans compromis sur la vision artistique et de tester ses histoires auprès d’un public.

Si elle peut naître d’une contrainte — ne pas avoir trouvé la maison idéale — elle devient vite une stratégie professionnelle.
Autrement dit, elle permet de :

• préparer une collaboration future avec un éditeur.
• rencontrer un public réel
• observer l’impact de ses histoires

Les coulisses de l’autoédition : conseils pour auteurs débutants

1. Comprendre que l’autoédition est un vrai métier

S’autoéditer, c’est endosser plusieurs rôles : auteur, illustrateur, maquettiste, communicant, logisticien, directeur artistique, community manager, photographe pour les fiches produits et la communication… Et bien plus encore ! Cette polyvalence est un atout dans toute collaboration avec une maison d’édition.

2. Miser sur une qualité professionnelle

Même en autoédition, la qualité est essentielle :

• Relecture professionnelle
• Mise en page soignée
• Couverture adaptée
• Imprimeur fiable
• Texte et illustrations calibrés pour le jeune public

Un album jeunesse autoédité de qualité peut devenir une véritable carte de visite pour un éditeur.

Pareillement, travailler avec un imprimeur professionnel, permet de mettre en valeur votre travail (choix du papier, format à privilégier, mise en relation avec les maisons d’édition déjà clientes de l’imprimeur).

3. Construire sa communauté de lecteurs

Rencontrer un public, tester ses histoires et observer ce qui fonctionne : c’est un atout pour attirer l’attention d’un éditeur.
=> Avoir une communauté engagée est un argument stratégique.

4. Communiquer avec authenticité

Il est très largement conseillé de partager son processus créatif, ses inspirations et ses croquis, pour créer un lien sincère avec le public. Cela demande une régularité, un effort de visibilité, qui n’est pas toujours aisé. Je l’avoue.

5. Patience et confiance : la clé du succès

Chaque projet se construit par étapes. Un refus aujourd’hui peut devenir une opportunité demain. Une seule lecture attentive peut tout changer. Alors, il faut être courageux pour faire vivre son histoire en dehors, que dans son cahier/ordinateur, en osant ouvrir des portes qui semblent totalement fermées.

Ma conclusion : une voix finira par dire “Oui.”

L’autoédition enrichit, renforce et révèle l’auteur illustrateur. Elle permet d’affûter sa plume, son univers et sa confiance. Un jour, une maison d’édition découvrira votre travail et dira : « Oui. Ce manuscrit, je veux le lire. » Et la persévérance finira par récompenser tous ces efforts.

Pour les maisons d’édition :
Chaque projet présenté ici est né d’une démarche professionnelle, avec un soin particulier pour l’écriture, l’illustration et la mise en page.
Les histoires sont conçues pour toucher le jeune public et ses familles, tout en offrant une vision artistique unique et cohérente.
Je suis ouverte à collaborer avec une maison qui souhaite enrichir ces projets avec sensibilité et exigence.

Comprendre la cohérence visuelle : la cohérence visuelle coeur battant de l’album jeunesse.

Dans un album jeunesse, chaque détail compte. La couleur d’un ciel, la forme d’un arbre, la distance entre deux personnages … rien n’est laissé au hasard. Derrière la beauté des images ses cache une véritable cohérence visuelle, essentielle pour donner vie à l’histoire et guider l’œil du jeune lecteur.

La cohérence visuelle, c’est cette unité silencieuse qui relie toutes les illustrations entre elles. Elle permet à l’enfant de se repérer, ressentir et s’immerger dans un univers stable et rassurant. C’est un peu comme une mélodie graphique : chaque image est une note, et l’ensemble forme une harmonie.

Les piliers d’une cohérence visuelle réussie

Dans un projet d’édition jeunesse, cette cohérence s’exprime à travers :

• une palette de couleurs choisie avec intention.
• des formes et des textures récurrentes.
• une ambiance lumineuse reconnaissable.
• un rythme visuel qui accompagne la narration et fait respirer la page.

L’exemple de “Louise aime la magie de Noël” – album jeunesse de Claudille Illustrations

Lorsque j’ai imaginé mon album “Louise aime la magie de Noël”, j’avais une intention claire : transmettre la douceur, la lumière et la magie du lien à travers chaque page.

Cette intention a guidé mes choix artistiques :

• une palette apaisante, entre bleu nuit, doré poudré, vert sapin et des touches de rosées.
• des formes arrondies qui traduisent la tendresse et la bienveillance
• une composition enveloppante, pour laisser à l’enfant un espace pour rêver, s’évader et se connecter à ses émotions.

Chaque illustration a été pensée comme une émotion à part entière. Je voulais que l’enfant ressente avant même de lire : la douceur autour de l’absence du papi et de la neige …

Quand le visuel sert la narration

Un album jeunesse, c’est un dialogue permanent entre le texte et l’image. Le visuel ne se contente pas d’illustrer : il fait ressentir ce que les mots ne disent pas toujours. L’image soutient, complète ou parfois précède le texte, dans une danse subtile.

Une cohérence visuelle réussie permet à l’histoire de devenir fluide, vivante et émotionnelle. Elle capte l’attention de l’enfant, nourrit sa sensibilité et crée un véritable lien entre les émotions et la lecture.

Astuce créative :

Pour maintenir cette unité, je crée toujours une planche de référence visuelle avant de commencer l’illustration définitive : couleurs textures, ambiances et typographie s’y répondent.

En conclusion

Créer un album jeunesse, ce n’est pas seulement dessiner de belles images : c’est penser un univers global cohérent, sensible – où chaque détail raconte un peu plus que lui-même.

La cohérence visuelle, c’est cette magie invisible qui fait qu’un livre dévient une expérience à part entière. Une expérience où les yeux et le coeur s’ouvrent ensemble.

Pourquoi je dessine ?

Quand je dessine, je ne cherche pas seulement à créer une belle image. Je cherche à raconter une émotion, à ouvrir une petite porte vers l’imaginaire et le ressenti. Les illustrations sont souvent le premier langage émotionnel de l’enfant. Avant même de savoir lire, il observe, il ressent, il interprète. Un regard, une couleur, une texture, un silence dans la page : tout cela lui parle.

Alors, je me demande toujours : “Que ressentira un enfant en voyant ce dessin ? Lui donnera-t-il envie de rêver, de poser des questions, de se reconnaître ?”

C’est ce fil invisible qui guide ma main à chaque trait ! Je rêve d’illustrations poétiques ancrées dans mon univers doux et bienveillant pour que chaque enfant puisse se connecter à ses émotions et à son imaginaire !

 Illustrer, c’est offrir un refuge !

Dans un monde où tout va vite, les illustrations peuvent devenir des refuges de lenteur et de douceur. Un livre d’images lu avant le coucher, une affiche dans une chambre, un carnet rempli de petits oiseaux… Ce sont des fragments de poésie qui accompagnent les enfants dans leur croissance émotionnelle.

Je crois profondément que les enfants ont besoin d’images qui les respectent, qui s’adresse à leur cœur sans les brusquer, sans leur imposer des émotions trop fortes, mais en les invitant à les apprivoiser.

Créer pour l’enfance, c’est aussi écouter !

Chaque illustration naît d’une écoute silencieuse : celle des émotions d’enfance, de mes souvenirs, de ce que les enfants me renvoient aujourd’hui. J’essaie d’y mettre un peu de cette tendresse universelle — celle qui relie les générations, qui apaise et inspire.

Ces derniers mois, j’ai travaillé sur un album qui explore justement cette idée : comment retrouver la magie cachée dans les choses simples.

Ma petite Louise, des animaux, la montagne, et ce fil d’émerveillement qui relie tout. Je vous en parlerai très bientôt… 

Une intention, une promesse

Si je devais résumer ce que j’essaie de transmettre à travers Claudille Illustrations, ce serait peut-être que je crée des images pour protéger à mon niveau les enfants de la violence extérieure quelle qu’elle soit, pour créer des images qui écoutent avant de parler. Parce que raconter avec douceur, c’est avant tout écouter le coeur des enfants.

Découvrir l’univers Claudille Illustrations

Illustrations, papeterie artisanale et histoires poétiques pour petits et grands rêveurs.

 Découvrir la boutique

 S’abonner à la newsletter pour être prévenu·e de la sortie du livre Louise aime la Magie de Noël

Et pourquoi les images méritent elles une place essentielle dans le quotidien des enfants ?

Avant même de savoir parler, lire ou écrire, les enfants perçoivent et comprennent le monde grâce aux images. Elles sont leur premier langage. Un langage silencieux, sensible, immédiat. Un langage qui touche le cœur avant même de toucher l’esprit.

Dans un environnement visuel, doux, sécurisant et poétique, l’enfant trouve des repères émotionnels essentiels à sa croissance. Voici pourquoi les images ne sont pas de simples “décors” mais de véritables outils de développement émotionnel.

Les images aident les enfants à reconnaître leurs émotions

Un enfant qui voit un petit personnage triste ou joyeux sur une illustration s’identifie à lui. Sans avoir besoin de mots, il comprend ce que cette émotion signifie. Il apprend à nommer ce qu’il ressent, à s’autoriser à le vivre, à le reconnaitre comme légitime.

L’illustration devient alors un miroir émotionnel, qui aide l’enfant à se construire intérieurement avec douceur.

Les images offrent un espace de sécurité affective

Une illustration posée sur un mur, visible au quotidien, agit un peu comme un doudou visuel. Elle rassure, apaise, crée un ancrage dans l’espace. Par son atmosphère, ses couleurs tendres, son univers familier, elle devient un repère.

Un enfant entouré d’images bienveillantes se sent contenu, accueilli, reconnu. Il peut alors explorer le monde avec plus de confiance.

Les images stimulent le langage et le lien avec l’adulte.

“Tu vois ce petit animal, il a l’air triste … Et toi, tu ressens ça parfois ?”

Les illustrations ouvrent la porte à des échanges simples, profonds et humains. Elles invitent à parler des émotions, à exprimer ce qui ne se dit pas toujours facilement autrement. Elles permettent aussi de développer le vocabulaire affectif, si précieux pour mieux vivre ses ressentis.

Les images encouragent la régulation émotionnelle.

Des scènes sereines, des couleurs douces, des formes harmonieuses … Tout cela agit sur le système nerveux de l’enfant. Contrairement à des stimulations trop rapides ou trop chargées, les illustrations poétiques offrent une respiration. Elles aident à calmer, à concentrer, à recentrer.

C’est une forme de soin invisible, un espace de régulation affective délicatement offert par le visuel.

Les images nourrissent l’imaginaire, socle du développement intérieur.

Imaginer, rêver, se raconter des histoires … l’imaginaire est un pilier du développement émotionnel. Il permet à l’enfant de symboliser ses expériences, d’élaborer ses ressentis, de jouer avec le monde. Les illustrations ouvrent cette porte là, discrètement, puissamment.

En conclusion, une image peut valoir bien plus qu’on ne le croit …

Entourer les enfants d’images douces et inspirantes, ce n’est pas un luxe esthétique. C’est une manière de prendre soin de leur monde intérieur ; de leur montrer qu’ils ont le droit d’être sensibles ; qu’ils ont le droit d’être vus, entendus, compris … même sans mots.

Dans ce geste tout simple, celui de choisir une illustration bienveillante ou un album illustré, il y a souvent tout l’amour du monde.

❤️Claudille Illustrations – Pour des images qui parlent au cœur des enfants.

Dans un monde où tout va vite, où les écrans clignotent et les bruits s’accumulent, les illustrations offrent une respiration. Une pause. Un refuge. Et pour les enfants, elles ont ce pouvoir presque magique : celui d’apaiser !

Mais pourquoi les illustrations ont-elles un tel effet sur les plus jeunes ?

Chez Claudille Illustrations, c’est une question qui me guide à chaque coup de crayon, chaque couleur posée.

Un univers rassurant

Les illustrations douces et poétiques créent un cadre stable. Les formes sont arrondies, les couleurs choisies avec soin pour évoquer la tendresse, la nature ou l’imaginaire. Les enfants ont besoin de repères visuels simples, cohérents et réconfortants.

C’est la raison pour laquelle une illustration bien pensée agit comme une petite bulle dans laquelle ils peuvent s’installer, observer, rêver , se calmer …

Un effet direct sur les émotions

Sur le plan psychologique, les images ont un impact immédiat. En ce sens qu’elles activent des zones du cerveau liées aux émotions, au langage symbolique et à la mémoire.

Contrairement aux mots, elles ne demandent pas d’effort de déchiffrage. Elles se reçoivent dans l’instant. Et cela peut suffire à apaiser une émotion forte, à recentrer l’attention ou à stimuler l’imaginaire sans agitation.

Une porte vers l’imaginaire

Les enfants ne vivent pas dans le même monde que nous, et fort heureusement ! Le leur est peuplé d’histoires, de symboles, de personnages imaginaires et d’émotions brutes. Autrement dit, les illustrations leur parlent dans leur propre langage.

Elles leur permettent d’explorer leur monde intérieur en douceur, de reconnaître des émotions, d’inventer leurs propres récites … tout cela sans avoir besoin de tout comprendre. Par conséquent, cela les rassure !

Apprendre à ralentir

Dans une société où les enfants sont souvent sollicités, les illustrations peuvent être une initiation à la contemplation.

Ainsi, feuilleter un livre illustré, s’arrêter devant une affiche illustrée dans une chambre, choisir un carnet à dessin poétique … tout cela invite à ralentir, observer, ressentir.

Mon intention chez Claudille Illustrations

Lorsque je crée une illustration, je pense toujours à l’enfant qui la regardera. Je souhaite qu’il ou elle se sente en sécurité, libre de rêver, et doucement accompagné sur le chemin de l’imaginaire.

Aussi, chaque dessin est conçu comme une petite histoire muette, un fragment de poésie visuelle à déposer dans un coin de chambre, sur un carnet, ou dans un cœur.

Et vous ? Quelles images ont bercé votre enfance ? Quelles illustrations apaisent vos enfants, aujourd’hui ?

Pour aller plus loin :

Découvrez mes affiches et carnets illustrés, pensés pour offrir calme et émerveillement aux petits comme aux grands.

Rejoignez-moi sur Instagram pour d’autres réflexions douces et poétiques autour de l’enfance et de la création !

Quand les livres soignent et éveillent la créativité !

Chez Claudille Illustrations, les livres ne sont pas seulement des objets à lire : ils deviennent des outils de transformation, d’expression et de bien-être. Inspirés des pratiques de bibliothérapie créative développées notamment par Aurélie Louvel et Régine Detambel, les ateliers proposés par Claudille llustrations s’adressent aux enfants et mêlent lecture, expression artistique et réflexion philosophique adaptée.

Des ateliers “Bibliocrétifs” pour grandir avec les livres

Ces ateliers s’inscrivent dans une approche biblio-créative : une forme de bibliothérapie qui allie la lecture à des activités de création plastique ou narrative. Chaque séance part d’un album jeunesse soigneusement sélectionné pour sa résonance émotionnelle, son esthétique et sa richesse symbolique. Les enfants sont invités à écouter, ressentir, puis créer : un dessin, une carte, une saynète, une œuvre collective ou personnelle, inspirée de l’histoire découverte.

Loin d’être une simple animation autour du livre, ces ateliers offrent un espace d’expression sensible où chaque enfant peut poser des mots ou des images sur ses émotions, son vécu ou ses questionnements.

Une approche nourrie par la philosophie pour enfants

Ce projet s’est enrichi des connaissances acquises dans les ateliers philo-créatifs : ces méthodes, basées sur le questionnement, le débat et l’écoute, sont adaptées aux enfants pour favoriser leur esprit critique tout en respectant leur rythme et leur sensibilité. A travers le jeu des idées, les enfants apprennent à penser par eux-mêmes, à dialoguer et à construire du sens en lien avec les histoires racontées.

Un double objectif : mieux se connaitre et créer ensemble

L’ambition de ces ateliers ?

Offrir aux enfants un moment de reconnexion à soi, tout en les invitant à s’ouvrir aux autres. Ils y développent à la fois leur imaginaire, leur estime d’eux – mêmes et leur capacité à s’exprimer, dans un cadre bienveillant, sécurisé et joyeux.

Claudille Illustration apporte ici sa double expertise : celle de l’illustration jeunesse et de la médiation créative, mais aussi celle de l’enseignement du 1er degré et d’un accompagnement sensible, ancré dans une vision éducative et humaniste.

A qui s’adressent ces ateliers ?

Les ateliers de Bibliothérapie jeunesse sont ouverts aux enfants de 5 à 11 ans, dans l‘atelier de Claudille Illustrations, en milieu scolaire, en bibliothèque, en centre culturel ou lors d’évènement dédiés au bien-être de l’enfant. Ils sont modulables selon l’âge, le nombre d’enfants et les thématiques choisies (émotions, amitié, confiance en soi, différence).

Pourquoi les illustrations sur-mesure sont-elles un atout pour votre identité visuelle ?

L’identité visuelle est l’écho de votre marque. Elle est l’empreinte émotionnelle et humaine de votre entreprise. Elle doit être créative et vous ressembler. Photographes, graphistes, illustrateurs, les professionnels de l’image sont vos atouts pour vous démarquer et pour marquer les esprits et les cœurs de vos clients/lecteurs…

Dans un monde saturé d’images et d’informations, elle est bien plus qu’un simple logo ou une palette de couleurs. C’est son empreinte, sa voix graphique, l’élément clé qui la rend immédiatement reconnaissable. Toutefois, de nombreuses entreprises, notamment les petites structures et entrepreneurs, sous-estiment encore son impact.

Pourquoi est-elle essentielle ? Et comment un travail d’illustration sur-mesure peut-il transformer une marque en une véritable signature visuelle ?

L’identité visuelle, un levier puissant pour la notoriété.

L’identité visuelle est la première chose que l’on perçoit d’une marque. Avant même de lire un slogan ou un message, c’est une couleur, une forme, un style qui capte l’attention et suscite une émotion. Un bon design :

👉 Renforce la crédibilité : une entreprise avec une charte graphique bien pensée inspire confiance.

👉 Facilite la mémorisation : un logo distinctif et des visuels cohérents marquent les esprits.

👉 Crée un lien émotionnel : les couleurs, les illustrations et la typographie influencent la perception et les valeurs associées à la marque.

Les secteurs comme l’artisanat, les métiers de bouche, la parentalité ou l’univers féminin, l’émotion et l’authenticité jouent un rôle clé. Véritablement, une identité visuelle impactante est un atout majeur.

Se démarquer avec des visuels uniques et authentiques

Aujourd’hui, les banques d’images et les designs génériques inondent les supports de communication. Le recours à l’IA semble être une facilité et un investissement à moindre coût. Pourtant, rien ne vaut une création originale pour affirmer une identité forte. Autrement dit, les entreprises qui misent sur des illustrations personnalisées se différencient immédiatement.

Votre entreprise a une âme, une histoire, des valeurs qui lui sont propres. Trop souvent, son image est diluée dans des designs uniformes, sans saveur. Tel un écrin banal pour un joyau unique, votre identité visuelle ne reflète pas la richesse de votre savoir-faire, ni votre personnalité, votre singularité…

Libérez votre potentiel créatif ! Sublimez votre marque, votre image, votre entreprise ! Avec des professionnels de l’image (photographes, graphistes, illustrateurs), vous pouvez trouver votre bonheur. Ils sont capables de saisir l’essence de votre marque. Ils savent la traduire en visuels qui parleront au cœur de vos clients !

Découvrez le style de Claudille Illustrations pour savoir si je peux vous aider ! En tant qu’illustratrice passionnée, je conçois des logos sur-mesure, des illustrations uniques et des supports de communication entièrement personnalisés. Mes créations allient esthétisme et authenticité. J’aime collaborer avec des entreprises familiales ou des entreprises plus importantes mais où l’humain reste au centre de l’entreprise.

Du logo à l’illustration éditoriale : une identité visuelle cohérente et impactante

L’identité visuelle ne se limite pas à un logo. Elle se décline sur tous les supports : site web, réseaux sociaux, packaging, affiches, papeterie, et même des illustrations pour magazines. Un design soigné et cohérent renforce la présence d’une marque. Il lui assure une visibilité forte auprès de son audience cible et de ses clients.

Exemple : Un magazine parental ou féminin peut intégrer des illustrations originales pour rendre ses articles plus vivants et mémorables. Une entreprise souhaitant affirmer son image peut opter pour des visuels sur mesure qui racontent son histoire et ses valeurs.

👉 Exemple concret : La création d’une papeterie artisanale pour accompagner les bouquets d’Anaïs.

La Fabrique d’Anaïs, une artisane fleuriste passionnée basée à Muret, incarne l’authenticité, le “made in local”, l’éco-responsabilité et la créativité dans chacune de ses créations florales.

Pour accompagner ses magnifiques bouquets, Anaïs souhaitait une papeterie artisanale à l’image de son univers : tendance, raffiné et respectueux de l’environnement. C’est là que Claudille Illustrations est intervenue.

Une papeterie artisanale et unique pour sublimer le savoir-faire artisanal d’Anaïs

Grâce à Claudille Illustrations, La Fabrique d’Anaïs dispose d’une papeterie qui renforce son image de marque et valorise son savoir-faire artisanal.

L’illustration, loin d’être un simple décor, devient un véritable vecteur de communication.

Pourquoi faire appel à une illustratrice pour son identité visuelle ?

Je te vois venir Camille ? me direz vous !

Dans un univers digital en constante évolution, une marque doit capter l’attention en quelques secondes. Une identité visuelle forte et personnalisée permet de :

 👉Créer un univers unique qui reflète les valeurs de l’entreprise.

 👉Déclencher l’émotion et l’engagement du public cible.

 👉Assurer une cohérence visuelle sur tous les supports, du logo à l’affichage, en passant par le digital et l’édition.

En tant qu’illustratrice et créatrice de visuels, je propose des solutions adaptées aux besoins des entreprises cherchant à se démarquer par l’image. Du logo à l’illustration pour magazines, j’accompagne les marques dans la création d’une identité forte et intemporelle.

Conclusion : L’illustration, un levier puissant pour une marque mémorable

Aujourd’hui plus que jamais, une entreprise doit soigner son image pour exister dans l’esprit de son audience et de ses clients. Miser sur des créations originales, c’est choisir une identité qui traverse le temps et qui marque les esprits.

Vous êtes une entreprise, un magazine, une marque qui souhaite affirmer son univers visuel ? Mon style vous plaît. Parlons en ensemble !

👉Contactez moi pour donner vie à votre identité visuelle avec des créations uniques et percutantes !

Pour la Journée mondiale contre le harcèlement scolaire du 7 novembre, je vous propose des idées d’albums jeunesses spécialement choisis pour aider les enfants et les jeunes à comprendre et à affronter cette réalité. Ces livres, remplis d’histoires de courage, de bienveillance et de résilience, invitent petits et grands à réfléchir sur l’importance du respect, de la solidarité, et de lutter contre toutes formes d’harcèlement. Véritable fléau touchant de nombreux enfants et adolescents, l’harcèlement a des conséquences dévastatrices. Pour prévenir ce phénomène, la sensibilisation dès le plus jeune âge est essentielle. La lecture est un formidable moyen d’aborder des sujets délicats, comme le harcèlement, de manière douce et constructive.

Ma sélection de livres jeunesses pour sensibiliser à la lutte contre le harcèlement scolaire

Pour les tout-petits et les jeunes enfants : Comprendre les émotions et le respect des autres

Les enfants développent très tôt leur sens des émotions et apprennent à interagir avec les autres. Il existe un panel de livres/albums jeunesses abordant les émotions, pour les reconnaître, les accueillir et retrouver un apaisement dans leurs expressivités. Dans cette sélection, le fil rouge de ces albums jeunesses porte sur des exemples d’empathie, de respect et d’acceptation des différences, à travers des histoires où les plus jeunes peuvent s’identifier aux personnages facilement.

• “Halte à la bagarre ! “ de Virginie Aladjidi, Caroline Pellissier et Kei Lam – Dès 4 ans

Rédigé par des formatrices en CNV, l’histoire est conçue autour de quatre protagonistes : un zèbre, un singe, un chacal et une girafe. Un jour, un conflit éclate principalement entre le chacal et le singe, le zèbre préférant s’écarter, et s’en suit une escalade de la violence. Le chacal et le singe en viennent aux mains et aux injures. Heureusement la girafe intervient en tant que médiatrice pour trouver une solution pacifique et non violente à ce conflit. A la suite de l’histoire, les enfants retrouvent les grands axes de la Communication Non Violente offrant une occasion d’expliquer l’importance d’intégrer la non violence dans les interactions sociales, d’échanger sur ce qui alimente la colère et les comportements violents, le besoin de médiation, les besoins d’exprimer ses émotions, et le besoin d’apaisement et d’appartenance en retrouvant une bonne entente avec ses amis.

• “Rouge de colère ” de Kimiko – Dès 3 ans

La gestion des émotions est centrale dans la prévention des conflits. Dans ce livre, l’auteur montre comment gérer la colère et qui peut mener à des comportements blessants.

• “Lulu – Grenadine se fâche avec sa meilleure amie” de Laurence Gillot et Lucie Durbiano – Dès 5 ans.

Ce livre suit Lulu-Grenadine, une petite fille qui doit faire face aux disputes et aux incompréhensions avec sa meilleure amie Lou. Une bonne approche pour sensibiliser les plus jeunes aux conflits amicaux et aux comportements de rejet.

• “Mon ami Jim” de Kitty Crowther

Cet album met en scène l’amitié entre deux oiseaux, confrontés aux moqueries et aux jugements des autres, parce qu’ils ne sont pas de la même couleur. Il montre comment la solidarité peut aider à surmonter le harcèlement.

• “L’ours qui jouait du piano” de David Litchfield

Cet album raconte l’histoire d’un ours musicien qui doit faire face aux moqueries, mais qui persévère dans sa passion. Un message d’acceptation de soi et de courage face aux critiques !

Pour les enfants d’âge scolaire : comprendre et prévenir le harcèlement !

Avec l’entrée à l’école primaire, les interactions sociales deviennent plus complexes. Ces livres permettent aux jeunes lecteurs d’explorer des situations de harcèlement et de réfléchir aux actions positives à entreprendre. Il existe de très beaux albums. La liste n’est pas exhaustive. Voici mes trois coups de cœur !

• “Un petit geste” de Jacqueline Woodson et d’E.B. Lewis – Dès 5 ans

Chaque petit geste rend le monde un peu meilleur ! Chloé et ses amis ne joueront pas avec la nouvelle fille, Maya. Chaque fois que Maya essaie de rejoindre Chloé et ses amis, ils la rejettent. Finalement, Maya cesse de venir à l’école. Lorsque l’enseignante de Chloé donne une leçon sur la façon dont même de petits gestes peuvent changer le monde, Chloé comprend qu’elle a manqué l’opportunité de se lier d’amitié avec Maya et réfléchit à quel point cela aurait pu être mieux si elle avait montré un peu de gentillesse envers elle. Ce livre permet d’aborder le rejet, l’intimidation, et les conséquences sur les interactions sociales. Cette histoire touchante est un excellent support pour échanger sur les gestes affectant positivement ou négativement les autres.

• “Dis, c’est quoi… le harcèlement scolaire ?” de Elsa Maudet et illustré par Laure Lacour – dès 6 ans.

C’est quoi la différence entre des blagues et des moqueries ? Que faire si je vois un enfant se faire harceler ? Est- ce de ma faute si je suis harcelé – e ?
À chaque page, une question, un dessin, une réponse simple et pédagogue, pour que le jeune lecteur puisse comprendre ce qu’est un harcèlement, et ce qu’il peut faire à son niveau pour lutter contre ce fléau. Ce livre a pour objectif de développer l’empathie et la solidarité des enfants.

• Rouge de Jan de Kinder – dès 6 ans

Il met en scène Arthur, le timide qui rougit facilement, Paul qui fait d’Arthur un bouc émissaire au sein d’une classe entière qui participe à ce harcèlement, et une petite fille mal à l’aise qui ne sait pas comment s’y prendre pour briser le cercle de cette violence collective. L’histoire est très bien construite, mettant en lumière le mécanisme de l’harcèlement, l‘escalade de la violence, l’intimidation d’un ” gros dur” imposant le silence et l’inaction. Les questions et les hésitations de la petite fille témoignent et donnent des outils aux lecteurs pour comprendre qu’en tant que témoins, ils peuvent aussi jouer un rôle pour mettre un terme à cette situation, protéger leurs camarades, développer l’empathie et la solidarité.

Pourquoi la lecture est importante ?

Ces albums aident les enfants à exprimer leurs sentiments, à reconnaître le harcèlement et à se sentir soutenus. En les partageant en famille ou en classe, vous ouvrez un espace de discussion et de sensibilisation sur le respect et la bienveillance.

Pour les parents et enseignants : Soutenir les enfants et repérer les signes de harcèlement.

• “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent” d’Adèle Faber et d’Elaine Mazlish.

Ce livre, bien que non spécifiquement dédié à l’harcèlement, offre des outils de communication essentiels. Il aide les adultes à aborder les sujets délicats avec les enfants, à créer un climat de confiance et à encourager le dialogue.

• “Eduquer contre le harcèlement” avec Emmanuelle Piquet

Plusieurs livres traitent de l’harcèlement scolaire. Emmanuelle Piquet a à cœur d’offrir des précieux guides pour les parents mais aussi pour les enseignants qui souhaitent cultiver un climat scolaire bienveillant et éviter que les situations de harcèlement ne se développent dans la classe, la cour de récréation et en dehors de l’école.

• “Marion, 13 ans pour toujours ” de Nora Fraisse – un livre hommage.

…J’écris ce livre pour que chacun tire les leçons de ta mort. Pour que les parents évitent à leurs enfants de devenir des victimes, comme toi, ou des bourreaux, comme ceux qui t’ont fait perdre pied. Pour que les administrations scolaires s’évertuent à la vigilance, à l’écoute et à la bienveillance à l’égard des enfants en souffrance.
J’écris ce livre pour qu’on prenne au sérieux le phénomène du harcèlement scolaire.
J’écris ce livre pour que plus jamais un enfant n’ait envie de pendre son téléphone, ni de suspendre à jamais sa vie.»

Des jeux et des cahiers d’activités sur le harcèlement ?

Petit Zoom sur un cahier d’activité et un jeu !

• “Le harcèlement , le repérer, le stopper” : Un cahier d’activités pour une première sensibilisation des enfants au harcèlement scolaire.

Paru dans la collection des cahiers Filliozat, ce cahier propose des activités pour sensibiliser les enfants à l’harcèlement scolaire via l’acquisition, par le jeu, de compétences émotionnelles et relationnelles. Il vise à donner des clés aux enfants dès leur entrée au CP pour comprendre quand commence le harcèlement, quelle forme il peut prendre, et comment réagir pour y faire face et le stopper. Les textes sont adaptés et les activités concrètes. Via des scénarios, des jeux de rôle et des exercices ludiques (labyrinthes, charades, dessins…), les enfants sont invités à réfléchir sur cette réalité, sur les conséquences de comportements d’harceleurs, de témoins passifs et sur les attitudes utiles pour protéger ou défendre un camarade ainsi que le rappel des sanctions et des numéros ou services à appeler en cas de harcèlement subi. C’est un bon support sur lequel s’appuyer pour construire des ateliers de type “théâtre des émotions et de philo – créatifs”.

• Jeu HarcelKido de Delphine Gay-Rauch et de Aline Selli – dès 6 ans.

Conçu par Delphine Gay Rauch, coach et conférencière spécialisée en confiance en soi et harcèlement, HarcelKido est un jeu de cartes participant à la sensibilisation à la lutte contre l’harcèlement scolaire. Il offre un moment de discussions autour de situations d’harcèlement d’agressions sur les enfants/adolescents, et autour des ressources extérieures et intérieures pour les accompagner à formuler leurs émotions et leurs questionnements ! Ce jeu se veut ludique et adapté aux enfants pour qu’il devienne un véritable outil de communication. Et si on jouait, pour que les enfants libèrent leurs paroles !

Le bien-être des enfants est l’essence de ma vocation. Si j’ai plaisir à enseigner, à communiquer mon amour pour les apprentissages, je mets leurs sécurités en priorité. Et Elles commencent par la lutte contre le harcèlement, une éducation bienveillante et une écoute empathique.

Ma sélection n’est pas exhaustive. Si vous avez des conseils de lecture ou des outils pédagogiques et ludiques à conseiller, n’hésitez pas à les communiquer dans les commentaires !

Ensemble agissons, ensemble protégeons !

Si vous êtes victime ou témoin de harcèlement scolaire, n’hésitez pas à en parler à un adulte de confiance. En France, un numéro d’urgence est disponible pour aider les élèves et les familles confrontées à cette réalité. Il est gratuit : 3018 !

Ensemble, luttons contre le harcèlement scolaire en renforçant l’écoute et la bienveillance !

Comment sensibiliser les enfants aux bienfaits des mots positifs et de la communication non – violente ?

Objectif de l’atelier : Sensibiliser les enfants à la thématique de la non-violence par les mots, la communication non – violente, ses bienfaits et son importance dans nos interactions quotidiennes, à l’appui d’un livre sélectionné, d’un temps de discussion et d’un atelier créatif.

Cet atelier est une excellente occasion d’aborder le thème de la non-violence de manière ludique et constructive. Il permet aux enfants de développer leur conscience de soi et leur empathie envers les autres.

Matériel:

• Livre sélectionné par l’enseignant-e ou l’animateur – trice d’un atelier (pour ma part, il s’agit “Des graines et des mots” de Brandon Walden)
• Une image de Gandhi pour évoquer les notions autour de la non – violence et la journée mondiale de la non – violence, ainsi que des citations ( si l’âge des enfants s’y prête).
• Des bocaux en verre transparent
• Du papier coloré
• Des feutres de différentes couleurs
• Des paires de ciseaux
• De la colle
• Des éléments de décoration (ficelles, paillettes, etc.).

Déroulement de mon atelier

Lecture et discussion autour des mots gentils, positifs, qui font du bien !

J’introduis l’atelier en mobilisant les savoirs de mes élèves sur ce que sont les mots qui peuvent faire du bien et ceux qui peuvent blesser. J’évoque Gandhi et ses messages sur la non-violence laissant chaque enfant exprimer ce qu’il ressent et ce qu’il comprend. Puis, je leur présente le livre “Des graines et des mots” de Brandon Walden, en justifiant mon choix pour ce livre coup de cœur. Je lis à voix haute, lentement, en leur montrant les belles illustrations du livre. Je fais des petites pauses dans la lecture et je mobilise l’imagination de mes élèves pour qu’ils puissent émettre des hypothèses sur la suite de l’histoire. A la fin de l’histoire, je questionne mes élèves sur ce qu’ils ont compris de la morale de l’histoire, en laissant ce temps pour l’expression de soi, de leurs émotions, de leurs sensations. Cette discussion peut être guidée par des questions.

Exemples :

• Qu’est-ce qu’un mot gentil ?
• Qu’est – ce qu’un mot positif ? un mot d’amour ? un mot de politesse ? un mot rigolo ? un mot qui réconforte ?
• Comment se sent on quand on nous dit des mots gentils ?
• Quels mots méchants connaissez – vous ? Comment se sent on quand on les entend ?
• Pourquoi est-il important d’utiliser des mots gentils ? des mots d’amour ?

On fait le lien avec la thématique de l’atelier : la non – violence. Pour cela, j’explique que les mots peuvent être une forme de violence s’ils sont utilisés pour blesser ou humilier, pour exclure quelqu’un. J’explique qu’il est important de bien choisir ses mots positifs dans nos interactions sociales au quotidien. De veiller à demander pardon à une personne qu’on a blessé si nos mots ont été teintés de la colère, de la tristesse, de la peur, et qu’ils n’ont pas été bien utilisés. On fait ainsi le lien avec l’accueil des émotions et l’importance de réguler ces émotions perturbatrices pour utiliser des mots positifs dans nos échanges avec l’autre.

Activité créative : Des bocaux de mots qui font du bien !

Je propose à chaque enfant de choisir un bocal et de le décorer à sa guise. Dans le cadre d’un atelier en classe, je peux demander à deux enfants de partager le même bocal pour qu’ils puissent s’aider, échanger sur ce qu’ils souhaiteraient représenter sur le bocal ( couleurs, motifs, mots, textures…)

Dans un deuxième temps, j’invite les enfants à écrire sur de petits papiers colorés, des mots qui leur font du bien (mots d’amour, mots positifs, mots d’amitié, mots rigolos, mots réconfortants). Ensuite, les enfants roulent les papiers et les déposent dans leur bocal. Ils peuvent également ajouter des dessins ou des phrases positives. Si j’organise cet atelier dans une classe de maternelle, j’écris les mots dictés par les enfants.

Dans un dernier temps, j’invite chaque enfant à créer un cercle de parole, à présenter son bocal et à expliquer pourquoi il a choisi ces mots. Pour approfondir la réflexion, je pose des questions :

• Comment ces mots peuvent – ils aider à créer un monde plus doux ?
• Comment pouvons – nous utiliser ces mots dans notre vie de tous les jours ?
• Qu’est-ce que la non-violence pour vous ?

Mes idées d’extension :

• Écrire une lettre: Proposer aux enfants d’écrire une lettre à une personne importante à leurs yeux en utilisant des mots gentils.
• Créer une affiche: Réaliser une affiche collective avec tous les mots positifs récoltés. Avec mes petits et moyens, nous avions réalisé à la peinture un grand arbre sur deux feuilles A3 de dessin et des feuilles de couleurs différentes colorées aux crayons craies, aux feutres … et où j’avais collé les mots dictés par mes élèves.

Le plus de cet atelier:

• Créativité: Les enfants expriment leur imagination et leur sensibilité.
• Partage: Ils apprennent à écouter et à respecter les opinions des autres.
• Autonomie: Ils sont acteurs de leur apprentissage.
• Message positif: Ils retiennent l’importance des mots et de la bienveillance.

Conseils:

• Adaptez l’activité: En fonction de l’âge des enfants, vous pouvez simplifier ou complexifier les questions et les discussions.
• Créez une ambiance chaleureuse: Un espace calme et accueillant favorise la concentration et l’échange.
• Soyez à l’écoute: Laissez les enfants s’exprimer librement et encouragez leurs idées.

J’espère que cet article vous a plu et vous a donné des idées d’ateliers philo créatifs / biblio créatifs !